Lundi 18: départ pour Hualien, situé au sud de Taipei, sur la côte est de l’île. La trajet se fera en train, faible distance (150km), pas rapide (3h) mais pas cher (400Nt$ – 10€). Concernant les déplacements en train le système est très simple et bien organisé, séparé en deux catégories: le H.S.R. (High speed rail) correspond au TGV local qui relie le nord au sud (en passant par la côte ouest) en moins de 2h, et le reste des trains, moins rapides, voire carrément anciens. C’est cette seconde catégorie qui nous intéressera (on a le temps et notre budget n’est pas hyper large).
Le point positif sur ces trains, c’est que le prix demeure fixe quelle que soit la date de réservation, ce qui nous a permis de changer nos plans à la dernière minute plusieurs fois. Le seul risque est que le train soit plein (risque élevé le week-end), mais avec un train par heure et au cas où, un système de bus efficace, il y a toujours moyen de s’arranger.
Nous voici donc en route dans un train kitchissime, sur la seule ligne de la côte est, qui longe la mer sur 300km. Le moins que je puisse dire, c’est que le paysage est souvent fantastique, avec d’un côté la mer, et de l’autre la barrière montagneuse infranchissable. Autre bon point, le nourriture à bord des trains! Des vendeurs passent régulièrement proposer snacks, boissons et des sortent de bento (une petite boite contenant un plat généralement avec riz, légumes et viandes). Juste excellent, pour 100 Nt$ (2.5€) …on est loin de la France là!
Hualien est un ville de taille moyenne (110 000 hab.) que l’on peut quasiment traverser à pieds, incomparable avec Taipei. Pas de démesure, moins de richesse, et moins de gens… La ville me fait davantage penser à une ville de Thaïlande, dans son organisation, ses commerces. Le centre-ville de Hualien n’a en lui-même, que peu d’intérêt, en revanche ses alentours valent le détour avec la plage de Chisingtan et le parc national de Taroko.
La chaleur est pesante (nous avons tout compacté en un seul gros sac à dos – que je porte) et le trajet prévu de 20 min se transforme en 45 (pas de carte et un sens des distances… approximatif), c’est épuisé et desséché que j’arrive à l’hôtel, le Lienfook Hostelry, bien et pas cher, 1200 nt$ (30€) pour une vraie chambre avec petit déjeuner taïwanais (surtout salé, à base de légume, porridge, raviolis…).
Une fois installé, à peine le temps de marcher jusqu’au front de mer (un petit 15 min) que l’orage s’abat sur nous… Bloqués, il est alors 18h et la pluie ne cessera que le lendemain matin. La frustration de cette première soirée gâchée nous motive à rester une seconde nuit à Hualien. Au programme de ce mardi, plage et visite de la ville, mercredi ce sera Taroko avec de prendre le train en milieu d’après-midi.
La plage de Chisingtan n’est que peu fréquentée, quelques locaux viennent se balader et les cars de touristes chinois font une pause express pour se prendre en photo face à la mer. Pour une raison que j’ignorais encore, la baignade était interdite… C’était pourtant tentant, avec une eau à 26°.
Le soleil ne se montre pas clairement mais ça ne m’a pas empêché, après quelques heures, de devenir rouge tomate, avec belle trace de t-shirt…
Rapide visite du musée de la spécialité locale, le poisson-lune (sans s’en rendre compte c’est l’ingrédient de nombreux plats asiatique) et longue marche en ville (temples, marchés) avant de rentrer à l’hôtel, épuisés et pleins de coups de soleil.
Mercredi 20: refaire son sac, le déposer à la gare pour la journée (il y a un bureau spécial dans chaque gare pour cela, 17Nt$ – 0,40€ la journée) et attraper le bus pour le parc de Taroko. Le day-pass permet pour 250Nt$ – 6€, d’emprunter la navette à volonté et donc de s’arrêter afin d’observer les nombreux spots et de suivre les chemins de randonnée dans la montagne. Il suffit juste de garder en tête l’horaire du bus suivant et de savoir à peu près où s’arrêter (pas comme nous, descente du bus un arrêt trop tôt, résultat 20 minutes de marche dans un tunnel sous la montagne afin de rejoindre l’arrêt suivant).
Le parc national de Taroko regorge de rivières, cascades, grottes et tout est mis en place afin de profiter au mieux de la beauté des lieux. La difficulté n’est pas élevée du tout (on croise d’ailleurs de nombreuses personnes âgées, femmes avec un bébé, filles en talons… Folklorique!) mais la plupart des visiteurs grimpent en voiture, scooter ou bus (pas très courageux tout ça!), ne s’arrêtant à chaque fois que le temps de prendre un photo avant de repartir.
Notre visite s’acheva vers 16h, retour à la gare et départ pour la troisième étape: Taitung
Résumé en photos:
Pour revenir en arrière – Etape 2: TAIPEI
Pour lire la suite – Etape 4: TAITUNG/DULAN